Ouvrir à et intensifier :
Allongée prête à me taire, j’inspire tout ce qui EST depuis la terre.
Ma présence salue l’enseignante qu’est la respiration consciente, et en toute entente, elle prend sa place de présidente.
Son pouvoir souverain étend son règne, durant lequel, l’identité et la prétention de vouloir se retire par devoir.
Un espace s’ouvre sur les manques, les révoltes, les tourments… C’est le temps de l’exploration de la tiédeur, des peurs, de la rancoeur… Du sévère et de l’amère.
Soutenus par la présence, la conscience et l’espérance, tout ce qui n’est pas Amour peut se confier en toute transparence.
L’air raffiné de la vacuité pénétré mes faces cachées, mes quartiers sombres, mes endroits désordonnés, mes secrets embarrassants.
Les remous font ressortir de la boue, ma réflexion m’empêche de m’y engager, la foi m’invite à y marcher.
Il n’y a pas de transformation sans introspection me souffle la respiration.
Alors, comme une feuille emportée par le vent, je m’abandonne dans le va-et-vient de mon inspiration et de mon expiration.
Aux files des 4 saisons de mes émotions, je traverse différents paysages qui m’acheminent au coeur de la vallée de l’enchantement.
Ici, les noeuds de l’incertitude et de l’incompréhension se dénouent… Le fruit des mystères joyeux mûri… La conscience du miracle surgit… Le plan divin s’accomplit.